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La plus belle fabrique de La Havane, l'une des plus
prestigieuses marques, un cigare mythique créé en 1845 par un
Catalan habile et tyranique, Jaime Partagas, venu s'établir vers
1827 à La Havane. Propriétaire de nombreuses plantations,
notamment dans la région de Pinar del Rio, conscient de la nécessité
d'aller à la rencontre de son public, Jaime Partagas va hisser
les Partagas au tout premier rang.
En 1859, la marque est universellement connue et c'est à juste
titre qu'elle peut inscrire au frontispice du beau bâtiment de la
rue de l'Industrie à La Havane : "Real Fabrica de
Tabacos" (Fabrique Royale de cigares). Mais, en 1868, Jaime
Partagas est assassiné et son fils José reprend la Direction de
l'affaire. Dénué de l'énergie et du flair paternels, il fait
faillite quelques années plus tard et doit céder la marque à
l'industriel Jose A. Bances.
En 1900, Bances se retire des affaires et laisse la marque à
deux représentants dynamiques des grandes dynasties cigarières
de l'île : Ramon Cifuentes Llano et José Fernandez. Une
association vite dénoncée, puis remplacée par la Cifuentes,
Pego en Co, puis par Cifuentes and Co. L'arrivée du castrisme
enverra l'arrière petit fils Cifuentes aux Etats-Unis.
Partagas n'est pas seulement une des plus anciennes
manufactures havanaises, elle est aussi l'une de celle qui offrent
le plus grand choix : quelque 200 références enregistrées !
(Toutes ne sont bien sur pas sur cette page....). Longtemps, cette
marque a pâti d'une assez mauvaise réputation en France où l'on
ne connaissait que ces cigares machine. Car Partagas ne se limite
pas, hélas aux seuls havanes de prestige. Dans son catalogue, on
retrouve dans tous ses modèles une même caractéristique : la
puissance.
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Aristocrats
(40)x129 - Panatella - 120 FB
Ce cigare carré est parfois emballé de cellophane (comme
ci-dessus). C'est un ancien fait machine. Sa cape, est assez fine,
est terne et manque de gras. Pour un Partagas, cet Aristocrats
manque de puissance. Sa légèreté toutefois lui permet de développer
des arômes délicatement torréfiés. A mi-fumage, le corps
s'affirme. La fumée se fait grasse, emplissant agréablement la
bouche qui distingue des notes sucrées. Le final, un peu poivré,
a tendance à saturer. Un cigare qui ne présente aucun défaut
notable. D'un caractère aimable, on peut le fumer distraitement. |
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Astoria
(42)x135 |
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Belvederes
(39)x125 - Petit Palma - 16,50 FF, 3,20 FS, 5,20 DM, 105 FB
Bien qu'il existe dorénavant une version fait main, c'est le modèle
machine que l'on rencontre le plus souvent. Son aspect n'est pas
avantageux : cape terne, sombre, toucher rigide. Cigare piquant dès
l'attaque. Peu d'arômes, puissance exagérée, manque d'harmonie.
Evidemment, il n'est pas cher... |
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Bonito
Extra Mild (29)x106 |
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Coronas
(42)x142 |
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Coronas
A. Mejorado (42)x142 |
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Coronas
Grandes (42)x155 |
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Coronas
Junior (40)x117 |
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Coronas
Senior (44)x132 -
Corona - 27,40 FF
Les amateurs se méfient souvent des cigares en tube, non sans
raison la plupart du temps. Hormis les churchills, les tubos ont
souvent une taille un peu plus réduite et, surtout, le tube
(celui-ci partiellement relevé d'un joli orange métallisé sur
lequel le nom et la bague se détachent en rouge, ne manque pas
d'originalité) est fréquemment un cache-misère.
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Culebras
(39)x146 |
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Charlottes
(35)x143 |
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Chicos
(29)x106 |
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Churchills
De Luxe (47)x178 |
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